Acheter plutôt que prélever
Prélever des plantes dans la nature risquant d’avoir des conséquences néfastes, il est conseillé de les acheter chez un pépiniériste d’expérience.
Certaines plantes identifiées pour la végétalisation des bandes riveraines sont présentes, parfois en quantité importante, dans les milieux naturels. Il est invitant d’aller les prélever, d’autant plus qu’elles sont gratuites. Il est fortement déconseillé de faire de tels prélèvements.
Dans tous les cas on risque de perturber les écosystèmes existants, ce qui n’est pas souhaitable. De plus, la transplantation de plantes indigènes doit se faire dans des conditions très particulières (qu’il est difficile de connaître) et, dans de nombreux cas, le taux de reprise lors de ces transplantations est très faible. En pratique, on risque de perdre des ressources inutilement.
Dans plusieurs régions du Québec, grâce à certains programmes, il est possible d’obtenir des végétaux gratuitement. Toutefois, il est important de se rappeler qu’on doit avant tout planter des végétaux adaptés à la situation. Si le choix de végétaux proposé n’est pas adéquat, on complète par l’achat de végétaux adaptés chez les pépiniéristes.
On doit donc se procurer les plants chez des pépiniéristes spécialisés, si possible en favorisant l’achat local. Pour les semences, on s’approvisionne, là aussi, chez des semenciers spécialisés, notamment afin de ne pas risquer d’introduire des plantes envahissantes ou des herbes indésirables lors des semis.
Au moment de l’achat, sur les lieux de vente, dans les jardineries membres de l’Association québécoise de commercialisation en horticulture ornementale (AQCHO), les consommateurs peuvent aussi facilement identifier les végétaux recommandés pour les bandes riveraines à l’aide d’un logo d’identification créé par l’Association québécoise des producteurs en pépinière (AQPP). Rechercher ce logo c’est s’assurer que les plantes font bien partie du répertoire et qu’elles ont été produites par des pépiniéristes d’expérience.