Multiplier les critères
En plus des caractéristiques physiques (hauteur, largeur, couleur des feuilles, des fleurs, etc.), les végétaux sont sélectionnés selon des critères écologiques.
Ils sont au nombre de six:
– zone climatique;
– types de sol;
– niveaux d’humidité du sol;
– niveau d’ensoleillement;
– résistance aux insectes et aux maladies;
– appartenance à un type écologique;
– position sur le talus.
D’autres critères peuvent aussi être pris en compte afin de répondre aux caractéristiques particulières d’un site:
– capacité à résister à «l’hostilité» de la zone (vagues, inondations, salinité, etc.);
– vitesse de croissance;
– importance du système racinaire et notamment de la capacité à produire des drageons ou des rhizomes;
– type d’enracinement. Un système racinaire superficiel convient bien à certains endroits alors qu’un enracinement plus profond est plus efficace dans d’autres cas;
– capacité de régénération;
– compétitivité entre les espèces (ex.: arbustes vs herbacés), déjà en place ou mises en terre;
– résistance au sel au niveau du sol;
– résistance aux rongeurs et aux cervidés (broutage);
– situation sur le terrain : accès, des points de vue à conserver, etc.