Établir la zone climatique
Il faut connaître les conditions de froid que les plantes auront à subir.
Au Québec, la faculté d’une plante à résister au froid est communément appelée rusticité. Surtout utilisée pour les plantes ligneuses, elle l’est aussi pour les plantes herbacées.
Au Canada, pour savoir si une plante est résistante au froid dans une région donnée, on a choisi d’établir un système qui divise le territoire en zones. Il y a actuellement neuf zones, la zone 0 étant celle où les températures les plus froides sont atteintes et la zone 8, celle où les températures hivernales les plus clémentes sont observées.
Ces zones majeures ont été divisées en sous-zones, a et b. Le climat de la sous-zone est un peu plus rigoureux que celui de la sous-zone b.
Pour connaître la zone de rusticité de l’endroit où l’on désire implanter la bande riveraine, il suffit de consulter la Carte des zones de rusticité, publiée par Ressources naturelles Canada.
Carte des zones de rusticité
© Sa Majesté la reine du Chef du Canada, 2004
Reproduit avec la permission de Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts
Il faut aussi noter que la carte des zones de rusticité américaine, publiée par l’United States Department of Agriculture, est différente de celle publiée par Ressources naturelles Canada. Généralement, mais ce n’est pas toujours vrai, il y a une différence d’une zone au profit de la classification américaine. La zone 4 aux États-Unis correspond à la zone 5 au Canada et ainsi de suite. De plus, la situation est complexe puisqu’il n’y a pas de sous-zones aux États-Unis. Par conséquent, si on utilise des données américaines, il faut faire les ajustements nécessaires.
La zone de rusticité attribuée à une plante n’étant pas toujours une donnée fiable, l’expérience et l’expérimentation sont des approches fortement conseillées. Tenir compte des expériences existantes et s’adresser à un professionnel de l’horticulture ornementale local pour confirmer la zone de rusticité d’une plante est donc une très bonne idée.