Établir le degré d’érosion

Photo: GerardM/Wikimedias Commons

Les observations sur le terrain permettent de définir le degré approximatif d’érosion.

Afin de connaître le niveau d’intervention qu’il sera souhaitable de mettre en place, il faut définir le degré approximatif d’érosion. Cela se fait par des observations sur le terrain. Les observations faites au cours des années sont une source d’information qu’il faut mettre à contribution.

Niveau 1

• une rigole créée par le ravinement pour 10 m de berges;
• déracinement de quelques plantes;
• déstabilisation des pierres ou fragmentation du béton d’un mur de soutènement;
• formation d’un bourrelet en haut d’un mur de soutènement;
• symptômes de début d’effondrement d’un mur de pierre.

Niveau 2

• une rigole créée par le ravinement pour 5 m de berges;
• déracinement de plusieurs plantes;
• érosion par affouillement avec perte de sol au pied de la rive;
• effondrement partiel d’un mur de pierre.

Niveau 3

• décrochement d’une partie importante de la rive;
• perte répétée de terrain sur la rive;
• éboulement important de parties d’un enrochement;
• effondrement total d’un mur de pierre.

Le niveau d’intervention est le suivant:

Niveau 1: travaux de restauration sans mise en forme.

Niveau 2: travaux de reprofilage (opération qui consiste à niveler une rive à l’aide de déblais et de remblais) et de stabilisation utilisant des phytotechnologies (fagots, fascines, matelas de branches, rangs de plançons, etc.), suivis de végétalisation;

Niveau 3: travaux de reprofilage et de stabilisation utilisant uniquement des phytotechnologies (fagots, fascines, matelas de branches, rangs de plançons, etc.), ou encore de la stabilisation combinée, de l’enrochement (perré, gabions, etc.) et des phytotechnologies, suivis de végétalisation.

Seuls les travaux de niveau 1 peuvent être réalisés par des riverains; les autres travaux doivent être confiés à des consultants ou des entrepreneurs spécialisés, et nécessitent l’obtention de permis.