Identifier l’endroit de l’accès au plan d’eau
Sous certaines conditions, il est possible de traverser la bande riveraine pour avoir accès à l’eau.
Selon la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables (PRLPI), lorsque la pente de la rive est inférieure à 30 %, il est permis de pratiquer une ouverture de 5 mètres de largeur à l’intérieur de la rive pour avoir accès au plan d’eau. Afin d’éviter des problèmes d’érosion, il est recommandé d’aménager le sentier conduisant à l’accès selon un angle horizontal maximal de 60 degrés avec la ligne de la rive (MDDEFP).
Lorsque la pente est supérieure à 30%, l’accès au plan d’eau peut être réalisé au moyen d’un sentier ou d’un escalier aménagé de biais avec la ligne de rive. Dans le cas des accès piétonniers, il est possible de les réaliser plus étroits et de les rendre ainsi peu visibles.
Pour minimiser les impacts négatifs du ruissellement des eaux de pluie, on aménage des sentiers sinueux, en angle avec la pente. Les sentiers qui descendent en ligne droite jusqu’au rivage sont à proscrire. Pour faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol, on peut le recouvrir de plantes herbacées basses, le stabiliser avec du gravier ou du paillis de bois.
Si on doit construire un trottoir en bois ou un escalier surélevé, il faut espacer suffisamment les planches pour laisser passer la pluie et les rayons du soleil. Un trottoir ou un escalier surélevé, construit sur des pieux, devrait être de 15 à 30 cm au-dessus du sol afin de protéger la végétation et la faune. À noter qu’aucun remblai n’est accepté dans la rive et sur le littoral.
Les escaliers sur pilotis sont les meilleurs choix dans les pentes, particulièrement si celles-ci sont abruptes. Les escaliers creusés directement dans la terre et en béton sont à proscrire.
Aménagée à des fins privées, la construction d’une rampe de mise à l’eau n’est pas permise. L’impact environnemental et faunique doit être évalué au préalable. C’est pourquoi les projets d’implantation de rampes de mise à l’eau à des fins collectives, municipales ou d’accès public (ex.: association de riverains) doivent faire l’objet d’une demande de certificat d’autorisation auprès du MDDEFP.