Analysez les zones d’humidité
Bien définir les différentes zones d’humidité que l’on peut observer sur une pente de bande riveraine permet de bien sélectionner les plantes.
Les bandes riveraines sont souvent caractérisées par le fait qu’elles sont en pente. Cet état de fait a une influence sur le taux d’humidité du milieu. Contraignant pour les plantes (c’est souvent ce qui fait que la rive est un milieu à la fois diversifié et sensible), il est important de comprendre les différentes zones hydriques qui la composent.
La zone humide
C’est un endroit où l’eau a tendance à s’accumuler. L’eau peut s’en retirer temporairement, mais jamais très longtemps. Cette zone est souvent située au bas de la pente de la rive ou d’une dépression dans le sol, à proximité de la ligne des hautes eaux, dans les situations de pente faible à nulle. Cette zone comprend les plaines inondables et les bordures des lacs et cours d’eau.
La zone semi-sèche
C’est un endroit de transition entre le milieu humide et le milieu sec. Il peut être recouvert d’eau une partie de l’année et sèche durant une autre. Il peut être sec une journée et recouvert d’eau à la suite d’une pluie ou d’un orage. On y observe des plantes pouvant tolérer des inondations occasionnelles. Ce milieu est généralement la pente du talus, mais il peut y avoir de grandes disparités entre le haut et le milieu de celle-ci.
La zone sèche
C’est un lieu bien drainé où l’eau ne reste pas longtemps. On y trouve des plantes qui peuvent résister à ces conditions, souvent de sécheresse. Le plus souvent cette zone est en haut de la rive, ou sur le replat.
Des zones non linéaires
Le long d’une rive, ces milieux ne sont pas répartis de manière linéaire, notamment à cause des dimensions et de l’angle de la pente. C’est particulièrement le cas si la rive est longue. Il est donc important de bien identifier les différents milieux tout le long de la rive à aménager. En milieu maritime, il faut identifier les zones intertidales.