Contrôle de l’érosion
Deux des principaux rôles d’une bande riveraine végétalisée sont d’éviter l’érosion et de stabiliser la rive.
Cet objectif est atteint grâce aux racines des végétaux, mais aussi par les tiges, les branches et les troncs qui ralentissent l’eau qui peut causer de l’érosion. La combinaison de plantes herbacées, d’arbustes et d’arbres forme une trame diversifiée de racines, de tiges et de feuillage qui immobilise la rive et oppose une résistance aux effets du vent, de la pluie, des vagues et des glaces.
En général les arbres et les arbustes offrent une meilleure protection pour la stabilisation des rives que les graminées, d’où l’importance de diversifier la sélection de plantes lors de la végétalisation. Le type de sol et la cohésion de ses particules ont également une influence sur la stabilité des rives.
Les bandes riveraines, surtout si elles ont une strate arborescente, font office de brise-vent naturel. En ralentissant le vent, elles réduisent l’érosion des sols et, dans une certaine mesure, elles peuvent amoindrir la force des vagues.
Leur présence permet aussi d’absorber une partie de l’énergie des vagues et des courants, ainsi que le choc des glaces, ce qui évite l’érosion.
Une bande riveraine est aussi un régulateur du cycle hydrologique. Elle protège des vagues et des grands vents, ce qui peut prévenir des inondations. De plus, elle ralentit l’arrivée de l’eau dans les lacs, notamment en augmentant le coefficient de rugosité des rives. Elle permet aussi qu’une partie de l’eau s’infiltre dans le sol (ce qui concoure à l’alimentation des nappes phréatiques) et qu’elle soit évaporée dans l’atmosphère, notamment par le phénomène de l’évapotranspiration.