Les cas particuliers
La technique de base de plantation pour la bande riveraine doit être adaptée dans plusieurs situations.
Dans le cas des sols pauvres, il est parfois nécessaire d’ajouter de la matière organique dans le sol, mais la meilleure solution consiste à sélectionner des plantes bien adaptées aux conditions du milieu.
Attention, certaines municipalités ont adopté des règlements interdisant les apports de matière organique au sol dans les bandes riveraines. Il faut en tenir compte.
Pour les terrains secs, la bonne stratégie consiste à sélectionner les espèces qui poussent dans ces conditions. Tenter de modifier la nature du sol est une entreprise ardue qui risque d’échouer, particulièrement dans les pentes fortes.
Pour les terrains humides, on applique la même méthode que pour les sols secs : la sélection de plantes adaptées.
Pour le sol non stable, il faut étudier la possibilité de recourir aux phytotechnologies ou à la stabilisation combinée avec ce que tout cela implique.
Pour planter des herbacées, certaines entreprises utilisent la méthode suivante : de petits îlots sont détourbés, le sol est ameubli et amendé de terre à jardin, puis on met en terre un groupe de 4 à 5 plants. En procédant ainsi, on a observé que les plants reprennent mieux que s’ils avaient été plantés individuellement dans la végétation herbacée existante déjà bien implantée. Ils ont plus de possibilités de s’étendre.