Préparer l’aire de plantation
Ces opérations facilitent le travail d’aménagement de la bande riveraine.
Dans le cas d’un sol nu, on enlève les débris à moins qu’ils ne concourent à la stabilité de la berge. Préalablement on a étudié la possibilité de réaliser un ensemencement. Dans ce genre de situation, les barrières à sédiments sont souvent d’une grande utilité pour réduire l’érosion de surface par le ruissellement.
Si on plante sur un terrain engazonné, il ne faut en aucun cas arracher la pelouse, ni ajouter de terre par-dessus. On plante directement dans le sol en enlevant une galette de gazon.
Pour faciliter la reprise et les travaux (le creusage est plus facile dans un sol humide que dans un sol sec), on peut arroser la veille des travaux sans toutefois faire ruisseler l’eau. Dans ce cas, particulièrement si le terrain est en pente forte, plusieurs séances d’arrosage sont préférables à une seule très longue.
Sur un terrain végétalisé, il n’est pas recommandé de tondre l’ensemble de la bande riveraine puisque cela consisterait à augmenter le ruissellement.
Certaines personnes préfèrent disposer directement les plantes à l’endroit où elles doivent être plantées, alors que d’autres préfèrent indiquer l’emplacement au moyen de piquets.
C’est au moment où on prépare le terrain qu’on installe les éléments de protection des surfaces à aménager (voir Protéger les surfaces à aménager).
On doit aussi éviter de planter en sol sec. Une bonne stratégie consiste à reporter la plantation à l’automne ou au printemps afin de profiter des «arrosages» naturels que sont les précipitations.